Liberty. It’s a simple idea, but it’s also the linchpin of a complex system of values and practices: justice, prosperity, responsibility, toleration, cooperation, and peace. Many people believe that liberty is the core political value of modern civilization itself, the one that gives substance and form to all the other values of social life. They’re called libertarians.
Saturday, September 1, 2007
Tour de France cycliste
Le Tour de France 2007 est maintenant terminé, il est donc temps de faire un bilan sportif pour les grands gagnants et les grands perdants de cette édition, mais c'est aussi le moment de voir les différentes occasions pour lesquelles le Tour s'est illustré dans les rubriques « faits divers », c'est-à-dire les cas ou soupçons de dopages et toutes les conséquences que cela peut avoir.
Les jeunes à l'honneur
Pour cette édition 2007, c'est finalement les jeunes qui sont à l'honneur. En effet, le maillot jaune Alberto Contador (Espagne Espagne, Discovery Channel) n'a que 24 ans, le maillot blanc à pois rouge et second meilleur jeun Mauricio Soler ( Colombie, Barloworld) a le même âge et enfin le coureur le plus combatif du tour et le troisième meilleur jeune Amets Txurruka (Espagne Espagne, Euskaltel-Euskadi) a lui aussi 24 ans. Nous pouvons aussi citer Linus Gerdemann ( Allemagne, T-Mobile) qui a remporté la 7e étape et a porté le maillot jaune le lendemain, cette victoire faisant renaître en Allemagne le sentiment d'un renouveau du cyclisme pur, sans dopage même si le cas de dopage de Patrik Sinkewitz a quelques jours plus tard tout anéanti.
Nous pouvons aussi noter que cela n'est pas encore le cas pour le cyclisme français puisque Rémi Di Grégorio ((petit drapeau) France, Française des Jeux) en qui la France avait placé beaucoup d'espoir a lourdement chuté lors de la 4e étape et a été forcé d'abandonner avant le départ de la 5e.
La France, la Belgique et la Suisse recherchent des leaders
En effet, si ces pays ont remporté de belles victoires sur ce tour, le premier français au général est Stéphane Goubert ((petit drapeau) France, AG2R Prévoyance) déjà 27e à 1h 06' 30" du maillot jaune, le premier belge est Axel Merckx ( Belgique, T-Mobile) qui est 62e à 2h 21' 00" et le meilleur suisse est Michael Albasini ( Suisse, Liquigas) 59e à 2h 19' 36".
Vitesse moyenne
Au final, sur les 3 553 km du parcours, Alberto Contador (Espagne Espagne, Discovery Channel) a roulé en moyenne à 39,041 km/h que nous pouvons comparer à la vitesse moyenne de 40,789 km/h de Floyd Landis ( États-Unis, Phonak) en 2006 et à celle de Lance Armstrong en 2005 qui était de 41,82 km/h.
Bilan dans la rubrique faits divers
Les cas ou soupçons de dopages
Le cas Alexandre Vinokourov
Avant le départ de la Grande Boucle, le coureur Kazakh de l'équipe Astana a été soupçonné par quelques officiels du Tour mais surtout par les journalistes. Par conséquent, le jour du prologue, le directeur du Tour de France Christian Prudhomme déclare « Je veux que le coureur qui lèvera les bras sur les Champs-Elysées à l’arrivée soit irréprochable », cette déclaration vise indirectement Vinokourov.
Il y a néanmoins un changement radical pour les spectateurs après la chute du favori lors de la 5e étape puisque ce dernier est à la peine dans toutes les étapes des Alpes, ce qui fait que les spectateurs le soutiennent beaucoup plus. À l'arrivée de la 9e étape, après une longue et difficile étape pour lui, il ne peut cacher des larmes.
Lors de la 11e étape, il est de retour avec son équipe et démarre lui-même une accélération qui scinde le peloton en plusieurs groupes alors qu'il s'agit d'une étape de plat. Dans son groupe, il subsiste 45 coureurs, des coureurs de premier plan comme Thor Hushovd ( Norvège, Crédit Agricole), Eric Zabel ( Allemagne, Team Milram), Christophe Moreau ((petit drapeau) France, AG2R Prévoyance) et David Arroyo (Espagne Espagne Caisse d'Épargne) sont distancés.
Finalement, lors de la journée de repos du mardi 24 juillet, le Laboratoire de Châtenay-Malabry déclare que l'échantillon prélevé lors du contre-la-montre de la 13e étape indique qu'il avait eût recours à un transfert sanguin, cette opération avait dû être préparée par un nombre important de personnes donc la direction exclue toute l'équipe Astana à compter du lendemain. Le coureur Kazakh aurait à plusieurs reprises demandé à s'expliquer aux journalistes et principalement à France Télévisions mais à toutes les tentatives, il aurait finalement refusé les interviews au dernier moment.
Le cas Patrik Sinkewitz
Ce coureur Allemand de la T-Mobile a été contrôlé positif à la testostérone pour le premier échantillon lors d'un contrôle inopiné le 8 juin dernier alors qu'il était en entraînement dans les Pyrénées. Cette information a été révélée par la fédération allemande de cyclisme (BRD) le 18 juillet, l'équipe T-Mobile a annoncé la suspension immédiate de son coureur mais ce dernier avait abandonné après la 8e étape le 15 juillet alors qu'il avait heurté un spectateur quand il revenait à son hôtel.
L'équipe T-Mobile avait été malmenée avec les soupçons visant Jan Ullrich d'être impliquer dans l'affaire Puerto l'année dernière. Il y a aussi les révélations du sprinter Eric Zabel, de Bjarne Riis et Rolf Aldag qui ont admis avoir eu recours à l'EPO dans les années 1990, le premier a par ailleurs, déclaré le 24 mai dernier que si la société du Tour voulait récupérer le maillot vert qu'il avait remporté en 1996, il allait le rendre le plus rapidement possible.
C'est en réalité surtout le cyclisme allemand qui est le plus touché par cette affaire, en effet, alors que l'Allemagne venait juste de trouver dans la victoire du jeune Linus Gerdemann lors de la 7e étape, un nouvel espoir d'un cyclisme propre, tout s'écroule et les chaînes de la télévision publique allemande ARD et ZDF ont décidé d'arrêter, jusqu'à nouvel ordre, la retransmission du Tour de France. Le 19 juillet, les chaînes privées SAT 1 et ProSieben commencent la diffusion de Tour.
Le cas Michael Rasmussen
Dans la soirée du 19 juillet, après la 11e étape, alors que Michael Rasmussen porte le maillot jaune depuis la 8e étape, c'est-à-dire depuis le 15 juillet, le président de la fédération danoise (DCU), Jesper Worre, a annoncé sa suspension de toute sélection nationale, ceci alors que le coureur voulait arrêter sa carrière de cycliste sur route pour participer l'année prochaine aux épreuves de VTT aux Jeux olympiques de Pékin.
D'après la fédération danoise, Rasmussen a omis d'informer les autorités compétentes de son programme d'entraînement, échappant ainsi aux contrôles inopinés, le règlement indiquant pourtant clairement que les coureurs doivent être tout au long de l'année, et même lors des déplacements à caractère privé, à disposition des autorités compétentes pour pouvoir effectuer ces contrôles.
M. Worre a aussi ajouté que M. Rasmussen avait écopé de nombreux avertissements de la part de l'UCI et de l'agence danoise antidopage, ce dernier affirmant avoir « tenté de fournir des explications à la DCU. Mais ils ne les ont pas acceptées ».
De son côté, la direction du Tour de France affirme le 20 juillet « Nous ne pouvons rien faire. Le règlement prévoit de sanctionner les coureurs coupables de s'être dérobés à trois contrôles, ce qui ne serait pas le cas ici, et c'est l'UCI qui est la seule habilitée à prendre cette décision », mais accuse aussi indirectement l'UCI de vouloir nuire à l'image du Tour depuis que les deux organisations se trouvent en guerre ouverte (l'UCI voudrait depuis 2004 imposé son nouveau circuit professionnel mais les responsables des grands tours le refusent). La direction du Tour demande donc des preuves irréfutables à l'UCI afin d'avoir des éléments concrets.
La seconde chose qui intrigue beaucoup les spécialistes est la grande forme et la facilité de Rasmussen dans les cols dans le Tour de France alors que les autres apparitions du coureurs au cours de l'année sont jugées mauvaises. De plus, il n'a pas de réel soutien populaire au Danemark, les Danois se demandant s'ils peuvent lui faire confiance.
Mercredi soir, un ancien coureur italien Davide Cassani déclare avoir vu et reconnu Michael Rasmussen qui s'entraînait dans les Dolomites alors que ce dernier avait affirmé qu'il s'entraînait au Mexique. Il déclare alors « Je n'étais pas en Italie, pas du tout. C'est l'histoire d'un homme qui pense m'avoir reconnu. Mais il n'y a pas la moindre preuve ». Son directeur sportif Theo De Rooy décide alors de l'évincer du Tour de France à 23h00 (heure locale soit 21h00 UTC).
Rasmussen ajoute aussi « Je comprends maintenant ce qu'a dû subir pendant sept ans Lance Armstrong et je l'admire encore plus chaque jour », le directeur du Tour Christian Prudhomme lui répond « L'important n'est pas que Michael Rasmussen soit licencié par son équipe mais qu'il ne soit pas au départ demain ». Le lendemain, Denis Menchov qui était au départ le leader de l'équipe et qui a dû renoncer à une possible victoire d'étape avec un rapprochement au général lors de la 15e étape de lundi décide de quitter le Tour.
Le cas Christian Moreni
Le coureur italien Christian Moreni de l'équipe Cofidis a été déclaré contrôlé positif à la testostérone pour la 11e étape reliant Marseille à Montpellier. Il a immédiatement été renvoyé de l'équipe et son équipe quitte le Tour alors que la direction du Tour ne souhaitait pas exclure cette équipe très impliquée dans la lutte contre le dopage. Elle faisait par ailleurs partie des 8 équipes (6 françaises et 2 allemandes) à avoir bloquer lors du départ fictif tous les coureurs à l'exception des maillots distinctifs. Ce blocage devant dénoncer un Tour à deux vitesses.
Le manager général Eric Boyer avait pourtant déclaré hier à Pau lors du Soir 3 à 22h57 (heure locale soit 20h57) sur la chaîne de télévision France 3 qu'« il était écœuré », ajoutant que « ses collègues managers doivent être beaucoup plus vigilants et doivent mettre un système de protection médical pour tous leurs coureurs, c'est ce que nous avons mis en place dans mon équipe depuis bien longtemps ».
Le cas Iban Mayo
Iban Mayo a été contrôlé positif à l'EPO sur le Tour de France 2007 lors la journée de repos du 24 juillet. L'information du test pour le premier échantillon a été donné le 30 juillet au lendemain de l'arrivée du Tour. Son équipe Saunier Duval-Prodir, qui a été informée par l'Union Cycliste Internationale, a immédiatement suspendu le coureur et a déclaré « Dans le cas où sa positivité serait confirmée, son contrat sera annulé ».
Les sponsors
À cause des soupçons de dopages, plusieurs sponsors se demandent s'ils vont continuer à soutenir un sport régulièrement entaché par le dopage.
Adidas, le numéro deux mondial de l'équipement sportif n'attend plus que la confirmation des résultats de l'analyse de l'échantillon B du contrôle antidopage de l'Allemand Patrik Sinkewitz pour suspendre ses 500 000 € de soutien financier à l'équipe T-Mobile. Le constructeur automobile Audi envisage aussi d'arrêter le prêt d'une douzaine de voitures au Tour de France, cette suspension sera confirmée en septembre à froid.
Gerolsteiner et T-Mobile souhaitent aussi réétudier la question afin que leurs noms ne soient pas (ou plus pour T-Mobile) mélés au dopage dans le cyclisme.
L'autre Tour
Guillaume Prébois, un journaliste travaillant notament avec Radio France International, Le Monde et Le Temps a 35 ans, et est cycliste amateur avec ses 25 000 km par an soit 3 heures de vélo par jour. Côté médical, il fait 1,86 m pour 71 kg, sa fréquence cardiaque est de 50 battements par minutes, ce qui est normal pour quelqu'un qui fait des efforts prolongés (marathon ou cyclisme par exemple). Il entreprend de faire le Tour de France en suivant à la lettre le tracé défini par les organisateurs avec 24 heures d'avances sur les coureurs afin de montrer que l'on peut le faire sans prendre de produits dopants même si c'est beaucoup plus long.
Il a été accompagné par Fabio Biasiolo, un habitué de ce genre d'expérience difficiles, d'un chauffeur, d'un masseur, d'un cuisinier et d'un observateur médical.
Malgrès un grand état de fatigue, il réussit à terminer le Tour sans être à l'hôpital comme l'a dit le sprinter Tom Boonen ( Belgique, Quick Step-Innergetic) en 2006 après une difficile étape de montagne.
Il faut enfin noter qu'à la différence des coureurs du peloton qui peuvent s'abriter du vent en restant dans les roues des autres coureurs et donc moins se fatiguer, M. Prébois et M. Biasiolo ont effectué la totalité du Tour de France comme deux échappés, ce qui peut expliquer en parti les différences des temps parfois supérieures à deux heures. De plus, il était assez rare de voir un même coureur être en tête de course (dans une échappée) deux jours de suite.
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